SPÉCIFICITÉS DU CONTRÔLE DE GESTION PUBLIC DANS LES MÉTHODES UTILISÉES

La quête vers plus d’efficacité et d’efficience de l’action publique touche désormais l’ensemble des acteurs publics.
Ainsi, la transformation de organisations publiques, le développement des contrats d’objectifs, la modernisation de la gestion des ressources humaines, la généralisation des pratiques d’évaluation sont des illustrations de cette quête de la performance de l’action publique.
Le secteur public développe depuis quelques années des instruments de gestion (contrôle budgétaire, comptabilité analytique, etc.). Néanmoins, ces outils disposent de spécificités liées aux particularités de la gestion publique.
Le sens et la portée des calculs de coûts varient au sein du contrôle de gestion public. 
En effet, dans une optique de contrôle, il s’agit d’apporter à l’État des données complémentaires pour mesurer les dotations de ressources publiques allouées aux politiques et le coût de revient d’un service, soit de mettre en œuvre une pratique de pilotage opérationnel en indiquant des objets de coûts tout en créant un système d’information de gestion à l’usage des décisionnaires.

Par ailleurs, les outils d’analyse des coûts, de projet d’investissement ou de rentabilité économique répondent aux besoins spécifiques de chaque administration en fonction de leur mode de gouvernance.

Spécificités liées à la notion d’objectif, de moyen et de résultat Le triangle du contrôle de gestion met en relation les moyens alloués, les objectifs fixés et les réalisations constatées ; ce qui permet la priorisation des actions afin d’atteindre les objectifs de politique publique et donc le pilotage de la gestion publique. Les rapports au sein du triangle de contrôle de gestion publique sont les suivants : • le rapport entre les objectifs et les moyens correspond à la mesure de la qualité du service rendu à l’usager ; • le rapport entre les objectifs et les réalisations traduit l’efficacité socio-économique dont bénéficie le citoyen ; • enfin, l’efficience mesure le rapport entre les moyens mis en œuvre et les réalisations ; ce qui intéresse plus particulièrement le contribuable.